Santé

Sénior dépendant : les aides possibles du gouvernement

C’est à partir de 60 ou 65 ans qu’une personne résidant en France est considérée comme sénior. N’ayant plus la possibilité de travailler, un sénior peut se retrouver en difficulté pour conserver son logement, notamment s’il éprouve une perte d’autonomie importante. Afin d’aider les personnes dépendantes à subvenir à leurs besoins et, si nécessaire, à régler le loyer d’une maison de retraite, le gouvernement français propose plusieurs aides sociales.

L’Apa en cas de perte d’autonomie

L’allocation personnalisée d’autonomie se décline en deux versions : l’Apa à domicile pour les personnes souhaitant rester chez elles ou dans leur famille, et l’Apa établissement pour celles qui sont hébergées en maison de retraite à Amiens ou en établissement médico-social.

Les conditions d’attribution de l’Apa sont les suivantes :

– vous avez plus de 60 ans ;

– votre perte d’autonomie est évaluée à un Gir de 1 à 4 ;

– vous résidez au choix chez vous, chez un accueillant familial, dans un établissement ou chez un proche ;

– vous êtes français ou vous avez une carte de séjour en France ;

– vous ne touchez ni l’allocation simple, ni l’aide d’une caisse de retraite, ni le complément pour une aide à domicile.

Le montant maximum de l’Apa pour une personne identifiée Gir 1 est d’environ 1800 euros mensuels. Cette aide peut être majorée en cas de besoin de répit ou d’hospitalisation du proche aidant. Elle permet alors de financer des solutions transitoires comme un accueil d’urgence en Ehpad 89.

L’Aspa en cas de revenus faibles ou inexistants

L’allocation de solidarité aux personnes âgées permet de compenser des revenus peu élevés à cause, par exemple, d’une faible retraite. Elle prend en compte la situation maritale (en couple ou personne seule), l’âge (65 ans minimum sauf handicap ou ancien combattant), la résidence principale (obligatoire en France 6 mois de l’année) et les ressources.

Il faut savoir que cette aide est récupérée lors de la succession si l’actif net égale ou dépasse 39 000 euros. Elle est cumulable avec des revenus professionnels et avec une ou plusieurs retraites.

L’Aspa peut servir au besoin à financer un hébergement en Ehpad. Vous êtes intéressé par cette solution Découvrez le palmarès des maisons de retraite proches de chez vous.

Une image contenant texte, portable, ordinateur, personne
Source : Shopify

 

L’Asi en cas d’invalidité avant l’âge légal de la retraite

L’allocation supplémentaire d’invalidité s’adresse aux personnes qui n’ont pas encore atteint 65 ans (ou 60 ans pour les cas particuliers) et qui ne peuvent donc pas prétendre à l’Aspa. C’est la Sécurité Sociale ou la MSA qui verse le montant correspondant aux bénéficiaires.

Que vous viviez seul ou en couple, votre incapacité doit atteindre au moins 2/3. Il n’y a pas d’âge minimal pour demander l’allocation. Cependant, elle sera interrompue au moment où vous serez éligible pour toucher l’Aspa.

Attention si vous touchez une pension d’invalidité, l’AAH ou une pension de retraite, ces revenus seront pris en compte afin de calculer vos droits à l’Asi.

Depuis 2019, les successeurs de la personne ayant touché l’allocation supplémentaire d’invalidité n’ont pas besoin de rembourser les sommes versées.

L’allocation simple d’aide aux personnes âgées

Vous ne touchez aucune pension de retraite, votre demande d’Aspa n’a pas abouti ? Vous pouvez demander l’allocation simple d’aide sociale aux personnes âgées. Elle est attribuée à partir de 65 ans, ou 60 ans si vous avez été déclaré inapte.

L’allocation simple se demande auprès du centre communal d’action social de la mairie dont vous dépendez. Si vous êtes de nationalité française et que vous touchez moins de 1000 euros par mois pour une personne seule, le préfet étudiera votre dossier.

Source : Shopify

Le remboursement de l’allocation simple se fait après le décès en cas de succession nette supérieure à 46 000 euros.